17 mai 2025 – Honneurs militaires à Pierre Laval
Pierre Laval, né le 12 janvier 1938 à Villefranche de Rouergue et décédé le 14 mai 2025 à son domicile de Cahors.
Il s’est engagé comme volontaire dans les troupes de marine le 22/10/1956. Après ses classes à Fréjus dans le Var et sa spécialisation dans les blindés, il est présent en Algérie au sein de la 13ème Compagnie Saharienne portée d’Infanterie de Marine du 10/08/1957 au 19/09/1959. Ses camps de base ont été successivement durant cette période : M’Ratier et Tadjerouna sous les ordres du Capitaine Durand. Il s’est engagé dans la Gendarmerie le 26/12/1960. Après ses classes à Maubeuge dans le nord de la France, il est de retour en Algerie avec sa femme Emmanuelle et a été affecté à la brigade d’Ouled-Bahri (groupement de Sétif, compagnie Kerrata) du 30/08/1961 au 06/02/1963, où il accompagnait diverses unités combattantes dans le secteur de Kerrata. Il totalise durant ces périodes 90 jours en unités combattantes.
De retour en France, il est affecté à la brigade d’Assier dans le Lot. Ensuite il fait un passage à Livernon. Il passe OPJ en 1968 et termine sa carrière dans l’Aveyron à Decazeville. Pierre a été rayé des contrôles actifs le 1er juin 1987 avec le grade d’adjudant. Il est titulaire de la Carte du Combattant n° 28934 délivrée le 24 mai 1978.
Il est attributaire de la :
– Médaille Militaire par le décret du 26 avril 1984
– Croix de la Valeur Militaire étoile de bronze Algérie
– Croix du Combattant
– Médaille Commémorative Algérie / Sahara
– Médaille Engagé Militaire Volontaire Algérie
Mais également des médailles associatives et distinctions suivantes, signe de son engagement dans le devoir de mémoire :
– la médaille associative échelon VERMEIL de la Société Nationale d’Entraide de la Médaille Militaire, SNEMM
– la médaille du mérite UNC échelon VERMEIL pour son engagement en tant qu’administrateur de l’UNC46 pendant de nombreuses années.
– la médaille UNC du Djebel éch. VERMEIL pour son service en Algérie et sa fidélité à l’UNC
– du diplôme d’honneur 10 ans de Porte-Drapeau du 20 juin 2019




14 mai 2025 – Les prodiges de la République
Initié en 2020, le dispositif « les prodiges de la République » permet à la nation de témoigner sa reconnaissance envers les jeunes qui donnent de leur temps au service de la collectivité. Afin de mettre en lumière cette jeunesse qui œuvre bénévolement dans notre département, la préfète du Lot a décidé de reconduire
ce concours en 2025. De part son engagement dans le devoir de mémoire et sa participation active lors des cérémonies patriotiques, Roxane Noguès, adhérente de l’UNC46 et porte-drapeau, fait partie des trois lauréats du concours 2025.




9 mai 2025 – Plaque centenaire Bleuet de France – Lycée Gaston Monnerville Cahors
Le 9 mai, à l’initiative de la classe de défense du lycée Gaston Monnerville de Cahors, une plaque commémorative du centenaire de la création du Bleuet de France a été dévoilée. Les porte-drapeaux ont répondu présent afin de soutenir cet acte de mémoire des jeunes lycéens.





8 mai 2025 – Commémoration des 80 ans de la victoire
Cahors a voulu que ce 80ème anniversaire de la victoire de 1945 soit exceptionnel et effectivement, il restera dans les mémoires. Tant au niveau de la participation que du défilé et du nombre de porte-drapeaux qui se sont déplacés. Le public, également, était au rendez-vous. La ville était pavoisée avec des portraits de résistants ou de personnes qui ont marqué la guerre au niveau local. Une classe de lycéens, dans le cadre d’un projet sur la mémoire, a fait un voyage à la pointe de Grave où plusieurs centaines de lotois ont participé aux combats jusqu’en avril 1945. Une fresque a été réalisée par les jeunes. Pour l’occasion, un village des armées a été monté sur la place Gambetta où du matériel militaire était en démonstration et les associations d’anciens combattants ont pu mieux se faire connaître du public.
La cérémonie au monument de la résistance a permis de rendre un hommage plus appuyé à Jacques Hugon, résistant et combattant de la pointe de Grave, disparu en juin 2024.












`4 mai 2025 – UNC46 – Repas de printemps
Pour la troisième année consécutive, l’UNC46 a organisé son repas de printemps autour de la bonne humeur et de la convivialité. Ces moments précieux permettent d’échanger plus facilement que lors des cérémonies officielles et de présenter les nouveaux adhérents. Cette année a également permis au président Yves Schnell de remettre la médaille du mérite UNC – échelon argent, à quatre administrateurs départementaux, Pascal Vandermoeten, Michel Palmero, Michel Clauzel-Duflanc et Robert Delsart.






27 avril 2025 – Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation
Cette cérémonie est, année après année, menée avec un moment de recueillement particulier. Le lieu, un peu intimiste du porche de l’hôtel de ville de Cahors, permet cette connexion avec ces tragiques événements. Les personnes présentes la vivent toujours avec autant d’émotions et d’affliction. Il est vrai que l’on se pose encore et encore la question : « comment a-t-on pu en arriver là? »





17 avril 2025 – Stage jeunesse et citoyenneté
Du 14 au 18 avril 2025, un stage jeunesse et citoyenneté s’est déroulé dans la région de Gramat/Saint-Céré. 9 jeunes, de 3ième et de 4ième, issus du nord du département (Gramat, Vayrac, Carennac, Bretenoux, etc…) ont ainsi pu découvrir quelques rouages de la République. Ces stages, patronnés par l’éducation nationale, l’institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), et la délégation militaire du lot (DMD 46) ont pour but de faire évoluer un groupe ensemble et de leur donner des informations en lien avec la citoyenneté. Ils ont commencé par une présentation de l’office national des combattants et des victimes de guerre (ONaC-VG) et de ses missions auprès des citoyens ainsi qu’une intervention du CIRFA, le centre d’information et de recrutement des forces armées. Dès le premier après-midi, les stagiaires ont visité le centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) de Gramat qui va fêter ses 80 ans le 5 juin 2025. Ce fut l’occasion pour eux de découvrir le savoir-faire des maîtres de chien et de leur domaine d’intervention (défense de personnes, prise d’otages, lutte contre la drogue, recherche d’explosifs, etc…). En fin de journée, ils ont visité la mairie de Gramat et les différents services afin de leur montrer les zones de compétence des élus et des agents communaux. Pendant les deux jours suivants, ils ont visité le 126e RI (régiment d’infanterie) de Brive. A cette occasion, ils ont pu découvrir le véhicule blindé multi-rôles (VBMR) Griffon, en service dans l’armée de terre depuis 2021, mais ce qui les a surtout intéressé, c’est de pouvoir tirer au fusil Famas. Le lendemain, les instructeurs sportifs les ont initiés au CrossFit, à l’escalade et au badminton. Le quatrième jour, avec du personnel de la communauté de communes Causses et vallée de la Dordogne (Cauvaldor), ils ont visité les sites mémoriels de Gramat. La matinée s’est terminée chez les pompiers pour visiter la caserne et leur prodiguer une initiation à l’extincteur et aux gestes de premiers secours. L’après-midi, les jeunes, dans le cadre de la transmission de la mémoire, en partenariat avec le Souvenir Français du Lot, ont nettoyé des tombes de soldats « mort pour la France ». Cette journée s’est terminée avec une cérémonie protocolaire devant le monument aux morts de Saint-Céré en présence d’élus de la mairie, madame Dailly et monsieur Planchais, et des Porte-drapeaux de l’Ordre National du Mérite – ONM et de l’Union Nationale des Combattants du Lot – UNC 46. Yves Schnell, au nom du Souvenir Français, entouré des élus et des jeunes, a déposé une gerbe en leur mémoire. À l’issue, les jeunes, les encadrants et les élus se sont retrouvés à la mairie de Saint-Céré pour un goûter et pour la remise du diplôme du Souvenir Français qui atteste de leur implication dans la transmission de la mémoire. Le stage s’est clôturé sur un débriefing et une intervention de l’IHEDN sur la politique de défense. Les stagiaires sont retournés dans leur famille ravis de cette semaine à découvrir certains aspects de la République et des associations qui œuvrent pour la mémoire.






12 avril 2025 – Conférence SOLDIS à Labastide-Murat
Le 12 avril 2025 à Labastide-Murat, l’UNC46, conjointement avec l’association lotoise des anciens combattants sur territoire extérieur (ALACTE), a organisé une conférence sur les soldats disparus en Algérie (SOLDIS Algérie). L’association a été créée en 2014 pour se pencher sur le problème des militaires français portés disparus en Algérie. Elle s’est fixée trois objectifs, l’établissement d’une liste nominative des militaires disparus, la diffusion d’un livre d’or résumant la démarche et la réalisation d’un monument national en leur mémoire à Port-Vendres. Après 10 ans d’un travail titanesque, les objectifs ont été atteints à la grande satisfaction des familles des militaires disparus. La conférence a été prononcée par le président de l’association, monsieur Henry-Jean Fournier, qui nous a expliqué sa démarche et les difficultés rencontrées dans ses recherches.
Il y a eu environ 24000 morts lors de cette guerre et entre 500 et 1000 disparus sans chiffre précis ni de liste. La première difficulté rencontrée a été la définition de quelqu’un qui est porté disparu car pas de corps donc il y a un doute, désertion, enlèvement, accident, action militaire, etc… Les Harkis n’ont pas été inclus dans cette recherche car apparemment 75000 dossiers de recherche étaient dénombrés, la tâche était trop grande et de plus leur état civil était incertain. La recherche s’est donc focalisée sur les militaires français, de souches et africains, appartenant à l’armée régulière et à la légion étrangère. 1700 dossiers ont été étudiés. Les archives suivantes ont été consultées, Service Historique de la Défense à Vincennes, les archives des Affaires étrangères, les archives de la Gendarmerie, les archives de la Justice militaire et bien entendu les archives militaires elles-même. Après étude, une liste de 652 disparus et de 75 corps retrouvés, a été dressée. Avec le groupe de recherche des Français disparus en Algérie, le site « graines de mémoire » a été ouvert. Il est consultable à l’adresse suivante : www.grainesdemémoire.org . Ce site permet d’avoir accès aux fiches des soldats disparus ainsi qu’une carte interactive permettant de localiser l’endroit de la disparition.





17 mars 2025 – Inauguration stèle Rawa-Ruska
Le 17 mars 2025, un monument à la mémoire de « ceux de Rawa Ruska » a été inauguré à Cahors. L’UNC46 y a participé via son président qui en a été le maître de cérémonie, et avec plusieurs adhérents ainsi que deux porte-drapeaux de l’association. Les prisonniers qui ont été en captivité dans ce camp ont fait partie des 1 600 000 soldats qui ont été enfermés à la suite de la défaite de juin 1940. Ce camp, tristement surnommé « le camp de la mort lente » était particulièrement dédié aux fortes têtes et à ceux qui ont fait des tentatives d’évasion des camps plus « légers ». 120 lotois ont été parmi les 25000 Français envoyés dans ce camp. Rawa-Ruska, en terre d’Ukraine, était un camp de représailles destiné à des hommes qui refusaient de se soumettre à l’ordre indigne que les nazis voulaient étendre sur notre continent. Beaucoup d’entre eux n’en sont pas revenus. Georges Lavergne, dernier Rawa lotois, aujourd’hui disparu, a eu l’honneur de dévoiler une stèle à Lacapelle-Marival en 2018, avait dit : »Il fallait bien le faire ». Aujourd’hui, sa fille Claudine Landes–Lavergne, vice-présidente de l’association « ceux de Rawa Ruska » du Lot-et-Garonne, Périgord Quercy, responsable du Lot, en sa mémoire et celle de tous les autres, a répété cette même phrase : « Il fallait bien le faire », ici à Cahors.





11 mars 2025 – Hommage aux victimes du terrorisme
L’UNC46, le 11 mars 2025, a assisté à l’hommage national pour les victimes du terrorisme. Cette année la cérémonie a eu lieu dans la cour du collège Gambetta à Cahors avec la participation de la musique et de la chorale du collège Olivier de Magny. Le fait d’associer les élèves à cette commémoration leur fait prendre conscience que c’est chez eux que se situe le futur de la mémoire. Évoquer, au sein d’un collège, ces moments sombres dans l’histoire d’un pays leur permet de se rendre compte de la nécessité d’œuvrer pour la paix et la fraternité et que l’on ne doit pas tout faire au nom d’une idéologie.





01 février 2025 – Assemblée générale ordinaire de l’UNC46
Samedi 1er février, la salle des fêtes de Montamel accueillait l’assemblée générale de l’Union Nationale des Combattants du Lot. La réunion a commencé par un hommage aux disparus et, en particulier, à Stan Wroblewski, l’un des fondateurs de l’UNC46, décédé le 29 décembre, le jour même de ses 97 ans. En 2024, les effectifs ont continué de croître et l’UNC a passé le cap des soixante adhérents. Un bon présage pour l’association qui a pour objectif de revenir, pour fêter ses 20 ans en 2027, aux effectifs de sa création, c’est-à-dire environ 120 adhérents. Le président Yves Schnell se félicite également de l’excellente coopération qui règne entre les différentes associations, comme avec le Souvenir français par exemple, ainsi qu’avec les services de l’État et l’Office National des Combattants et des Victimes de Guerre, car pour lui, « il est essentiel de se regrouper si l’on veut avoir du poids au niveau national et se faire entendre par nos gouvernants. » Au niveau activités, l’année 2024 a été fortement marquée par les 80 ans du début de la libération. Grâce à la mobilisation de tous les adhérents, l’UNC46 a participé à la plupart des cérémonies commémoratives, nous avons été présents plus de 42 fois aux différentes manifestations en 2024.
L’assemblée générale s’est clôturée par une commémoration protocolaire devant le monument aux morts de Montamel, en présence du maire et de son conseil qui avaient choisi cette date pour inaugurer la nouvelle plaque de l’édifice. Les membres de l’association ont ensuite partagé avec les montamelois un apéritif convivial suivi d’un excellent repas. Deux principales tâches vont occuper l’avenir : recruter et faire vivre l’UNC46, toujours avec le même esprit d’entraide et de camaraderie, pour défendre les intérêts du monde combattant et transmettre aux jeunes générations la mémoire des anciens qui se sont battus pour la défense des valeurs qui ont fait la grandeur et la gloire de la France !
















03 janvier 2025 – Honneurs militaires à Stanislas Wroblewski
Un colosse a disparu. Stanislas Wroblewski, Stan, est né à Dijon le 31 décembre 1927 et malheureusement, mort le 31 décembre 2024, le jour même de ses 97 ans.
Il s’est engagé peu après la fin de la 2ème guerre mondiale, le 26 septembre 1947.
Breveté parachutiste, il est parti immédiatement en Indochine. Il a été détaché auprès de la légion comme instructeur canon.
Lors des opérations, il a été blessé puis après sa convalescence, il est revenu sur le terrain en sautant en parachute sur « Isabelle » en novembre 1953. Il a participé à la bataille de Dien Bien Phu en 1954 aux côtés de Bigeard.
Après la chute de Dien Bien Phu, pour éviter d’être fait prisonnier par le Vietminh, il s’est échappé avec deux autres camarades dont un blessé qui est décédé après deux jours de fuite. Ils ont marché pendant quatre jours, direction ouest, avant de trouver une piste qu’ils ont suivie et sont tombés sur une patrouille française au Laos qui les a amenés à Luang-Prabang. Il s’en est suivi le rapatriement en France.
Affecté au 8è RPIMa de Castres, il est parti en Algérie où il est resté de 54 à 62.
Durant cette même période, il a participé à l’opération franco-anglaise de Suez en 1956.
Présent sur de nombreux théâtres en Afrique, il a terminé sa carrière à Paris comme adjudant en 1975.
Stanislas Wroblewski est chevalier de la Légion d’Honneur, attributaire de la Médaille Militaire et de la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieurs avec plusieurs citations et palmes.
Par sa bravoure et son dévouement à la France, il est à citer en exemple et va rester longtemps présent dans nos mémoires d’autant plus qu’il est un des fondateurs de l’Union Nationale des Combattants du Lot.
Adieu camarade, repose en paix.





01 janvier 2025 – Voeux
Le conseil d’administration de l’Union Nationale des Combattants du département du Lot – UNC46 se joint à moi pour vous souhaiter une belle et heureuse année 2025.
En cette année de célébration des 80 ans de la fin de la 2ème guerre mondiale, il faut plus que jamais se souvenir des méfaits d’une telle tragédie et œuvrer pour que cela ne se reproduise pas.
Je vous souhaite de résister à l’enlisement et aux vertus négatives de notre époque.

05 décembre 2024 – Hommage aux morts pour la France en Algérie Tunisie Maroc
Dans la période floue entre la signature des accords d’Evian le 19 mars 1962 et la fin effective de la présence militaire française en Algérie en juillet 1964, plusieurs centaines de soldats français sont morts. Cette cérémonie permet d’associer leur mémoire à celle de tous les morts pour la France en AFN.





20 novembre 2024 – Réception des Porte-drapeaux à la préfecture
Sur invitation de madame Claire Raulin, préfète du Lot, à l’occasion d’une réception en l’honneur des Porte-drapeaux des associations d’anciens combattants, l’UNC46 a répondu présent avec ses membres qui portent régulièrement ou occasionnellement ses drapeaux.









11 novembre 2024 – Armistice 1918
En ce jour d’hommage à tous les morts pour la France, une adhérente, Delphine Gilgen, s’est vue remettre la croix de la valeur militaire pour acte de courage lors d’une opération en Afghanistan, bravo à Delphine qui fait honneur aux armes et à l’UNC46.













09 novembre 2024 – Repas « mique » UNC46
Le 9 novembre, l’UNC46 a organisé un repas convivial autour de la « mique », plat typique du Lot (pot-au-feu amélioré où le pain cuit dans le jus des légumes et de la viande). Les adhérents ont partagé ce repas dans la bonne humeur et contents de se retrouver dans un esprit de camaraderie.
Le président a profité de cette réunion pour remettre la médaille de l’UNC échelon vermeil au vice-président Alain Gajdowski en remerciement de ses services pour l’association lotoise.














29 septembre 2024 – Roeschwoog en Alsace – Rencontre inter-départements.
Le président de l’UNC46, Yves Schnell, était en visite dans sa région natale, l’Alsace, fin septembre. Il en a profité pour rencontrer des adhérents de l’UNC locale. La réunion s’est tenue à Roeschwoog chez notre ami Raoul Maréchal et son épouse autour d’un déjeuner « Flammekueche ». Le quatuor formé par le vice-président de l’UNC67, Dominique Germain, le délégué général du SF 67, Maurice Bartholomé, Raoul Maréchal et le président de l’UNC46 a ainsi pu échanger sur des thèmes très variés comme le recrutement, les porte-drapeaux, les cérémonies, les différences entres les fédérations et les interactions Souvenir Français / UNC. Cette réunion a été à la fois festive et très constructive.




28 et 29 septembre 2024 – Venue de Jean-Louis Martinez dans le Lot
On ne le présente plus, Jean-Louis Martínez, celui qui fait des kilomètres pour apaiser les maux, donnant suite à l’invitation d’un des adhérents de l’UNC 46, Xavier Mazet, a fait une étape dans notre département du Lot, le 28 septembre 2024 entre Castelnau-Montratier et Cahors, un périple d’un peu plus de 25km. Au départ de Castelnau, plusieurs adhérents de l’UNC 46 était présents, Chantal et Alain Gajdowski, Véronique Marty et l’ont accompagné tout au long de la journée. Il y avait également l’Adj Gasperroni de la délégation militaire départementale. À midi, lors de la pause casse-croûte, le groupe a été rejoint par d’autres adhérents et par le délégué militaire, Ltcol de Metz, ainsi que par le directeur de l’ONaC VG du Lot, Marc Paraire. Les marcheurs sont arrivés dans l’après-midi au pont Valentré à Cahors. Ensuite petit trajet pour une brève réception sur le parvis de l’hôtel de ville de Cahors puis direction Figeac où Jean-Louis a été l’hôte de Xavier Mazet pour une soirée familiale. Jade, la fille de Xavier, apprentie pâtissière, a concocté un gâteau spécial pour l’évènement. Le lendemain, avant son départ pour Tarbes, il a été reçu, place des écritures à Figeac, par Madame la sous-préfète Anne-Cécile Vialle, Monique Laroque, conseillère municipale de la ville, Huguette Tiegna, ancienne dépurée, accompagnées de plusieurs gendarmes, anciens militaires et du public. Tous étaient présents pour soutenir son action en faveur de ceux qui souffrent de stress post-traumatique. Jean-Louis a pu récolter environ 400 € lors de son passage dans le département. Il terminera son périple le 3 novembre près de Marseille où il réside. Merci Jean-Louis pour cette belle action de solidarité.







25 septembre 2024 – Hommage aux Harkis
Ce 25 septembre a eu lieu la cérémonie nationale en hommage aux Harkis et autres formations supplétives engagés lors de la guerre d’Algérie. Cet hommage, ils le méritent ! Eux qui, par choix, ont pris le parti de la France et qui ont tout perdu. L’UNC46 a encore des adhérents Harkis et s’efforce autant que possible d’être présente pour eux.



07 septembre 2024 – Terrou
L’UNC46 a assisté à la cérémonie de passation du drapeau des communes et collectivités médaillées de la résistance française entre la commune de Tavaux et celle de Terrou. En effet, pendant un an, Terrou sera dépositaire de ce drapeau avant de le faire suivre à la prochaine commune. Il y a 33 communes et collectivités qui ont cette distinction dont 4 sont dans le Lot, c’est dire que la résistance y a été active. Parmi ces médaillés, il y a bien sur Terrou, mais également Caniac du Causse et surtout les deux seuls hôpitaux de France, Saint-Céré et Cahors.










31 août 2024 – Labastide du Vert – Regroupement de trois tombes de soldats « morts pour la France » par le Souvenir Français.
Leur tombe respective étant à l’abandon, le SF a entrepris avec la mairie de regrouper les trois soldats en une seule afin de conserver leur mémoire et leur geste pour le pays.










17 août 2024 – Cahors – 80ème anniversaire de la libération de la ville
Ce 80ème anniversaire de la libération de Cahors a été placé sous le signe de la joie et du bonheur de retrouver la ville sans le joug de l’ennemi. La cérémonie en mémoire de cet événement a été solennelle puis le soir et dans la nuit, elle a laissé place au bal de la libération en costumes et voitures d’époque.














13 août 2024 à Comiac
L’UNC46 a participé à la cérémonie clôturant la restauration de la sépulture du capitaine Félix LABROUSSE par le Souvenir Français.
Alexis Jacques Henri Labrousse nait le 25 mai 1860 à Teyssieu. Il est accepté à Saint-Cyr en 1881 où il devient officier d’infanterie de marine. Promu capitaine en 1891, il est stationné à partir de 1898 au Tonkin où il fait partie de l’état-major
du commandant en chef des troupes de l’Indochine. Étant rapatriable au mois d’avril 1900, il demande l’autorisation en janvier 1900 « de rentrer en France par la Chine et la Russie. » Plutôt que le classique voyage par bateau via le canal de Suez, il choisit de faire du tourisme en passant par la Chine puis la Sibérie. Sur son chemin : Pékin. C’est alors que son histoire rejoint la grande.
La révolte des Boxeurs .
La Chine est alors en ébullition. Les « boxeurs ou boxer », sont en rébellion ouverte contre la modernisation, la présence des étrangers, et les chrétiens chinois en particulier.
Officiellement reconnus en janvier 1900, ils sont formellement organisés en milice. Les choses s’accélèrent alors à Pékin : face à une hostilité de plus en plus ouverte, le « quartier des légations », où sont regroupés les ambassades et les intérêts commerciaux étrangers, commence à organiser sa propre défense. Fin mai, quelques troupes étrangères sont débarquées à Tianjin et rejoignent hâtivement le quartier : ils sont à peine plus de 450, dont 78 marins français provenant des navires d’Entrecasteaux et Descartes commandés par le
lieutenant de vaisseau Eugène Darcy. De passage, le capitaine Labrousse n’est pas l’un d’eux, mais il se met immédiatement à sa disposition le 14 juin (comme d’autres volontaires civils, dont, le compagnon de voyage de Labrousse, le vicomte de Chollet).
Puis, le 20 juin, le chef de la légation allemande, le baron von Ketteler, est assassiné en pleine rue par un soldat régulier chinois. L’armée impériale et les boxeurs encerclent les légations, prêts à en finir une fois pour toute avec ces étrangers. Le siège commence. Il va durer 55 jours.
Le rôle du capitaine Labrousse durant le siège.
Les assiégés comptent également 473 civils et environ 3000 Chinois chrétien. Autant de bouches à nourrir, de mains à occuper et d’esprits à calmer. Car, il y a de quoi paniquer : face à une marée d’insurgés qui ne songe qu’à tuer et piller, les soldats étrangers, eux, ne sont équipés que d’armes légères et disposent de peu de munitions. La seule pièce d’artillerie est un vieux canon à chargement par la bouche qui est découvert, déterré et remis en état. On le surnomme « canon international » : le fût est britannique, l’affût italien, les obus russes et les artilleurs américains. La défense s’organise ainsi.
Dans cette désolation, le capitaine Labrousse se montre exemplaire : toujours plein d’entrain et volontaire. Le 24 juin, un officier américain l’interpelle : il a vu des assaillants se préparer à franchir une barricade du côté de la légation allemande. Sans hésiter, ils repoussent ensemble l’attaque, l’un avec son pistolet, l’autre avec sa carabine. Quelques jours plus tard, quand le commandant Darcy l’envoie en renfort sur le front de la légation américaine, il lui répond : « Et dire que j’avais prévu de passer quelques jours de vacances à Pékin. Je n’aurais jamais osé espérer mieux, mon cher ami ! » Les marines américains viennent de perdre leur chef et sont quasiment résolus à se laisser submerger par la prochaine vague
boxeurs. Grâce au capitaine Labrousse, l’esprit de défense et la situation des Américains sont rétablis.
La mort du capitaine Labrousse .
Actif sur tous les fronts, le capitaine Labrousse n’est pourtant légèrement blessé qu’une seule fois, le 28 juin, au genou. Mais la chance l’abandonne le 12 août, alors que les assauts des boxeurs atteignent leur paroxysme : le corps expéditionnaire envoyé en Chine pour délivrer les légations est aux portes de Pékin et les insurgés veulent en finir avec ces diables d’étrangers qui leur tiennent tête depuis plus de 50 jours.
Le commandant Darcy décrit ainsi les derniers instants du capitaine Labrousse en ce début de soirée du 12 août 1900 : « A huit heures, nous allons M. Labrousse et moi, sur le seuil de la porte de la salle à manger et nous regardons le parc que les herbes ont envahi depuis que personne ne le foule. Labrousse me fait remarquer que, de l’endroit où nous sommes, un factionnaire verrait très bien l’ennemi s’avancer, et pourrait prévenir tout de suite si cet ennemi tentait un assaut. Sa phrase n’est pas achevée qu’une balle le frappe au front, entre les deux yeux. Il tombe en arrière, sans pousser un seul cri ; la mort a été foudroyante. »
Le lendemain matin 13 aout à 9h, au grand désespoir des assiégés, on l’enterre, dans le cimetière improvisé sur le terrain de la légation d’Angleterre, le « glorieux petit cimetière de la légation » de Pierre Loti. Le médecin militaire Jean-Jacques Matignon écrira : « Par son courage, son calme et son énergie, Labrousse avait forcé l’admiration de tous les étrangers. Très dur envers lui-même, il exigeait beaucoup des autres. Brave sans forfanterie, audacieux jusqu’à la témérité, il était le type accompli de l’entraîneur d’hommes. ».
Revêtu de son habit, lié sur une simple planche, il est inhumé à même le sol.
Le surlendemain, 15 août 1900, le quartier des légations est enfin libéré par des troupes allemandes, américaines, anglaises, italiennes, russes, autrichiennes et même japonaises. Le contingent français étant dirigée par le général Frey. Les pertes du côté des légations sont d’environ 30.000 Chinois chrétiens, 2.500 militaires et 526 civils étrangers ; du côté des militaires chinois, elles sont d’environ 20.000 militaires. Les pertes des Boxers sont inconnues, mais un fait est avéré : le mouvement est anéanti.
Aujourd’hui, une tombe trône au bord d’une petite route de la campagne quercinoise. Il s’agit de celle du capitaine Labrousse, dont le corps repose en ce lieu. Sur cette pierre tombale figure l’inscription : « Ici repose Alexis Jacques Henri Labrousse, capitaine d’infanterie de marine, tué à l’ennemi à Pékin le 12 août 1900, à l’âge de 40 ans. »
Le nom du capitaine Labrousse figure sur les plaques commémoratives de l’école du Caousou, sur le Livre d’or de l’annuaire de la Saint-Cyrienne et aux archives des Légations.








