Notre histoire


 Les fondateurs

Le révérend-père Daniel Brottier, l’inspirateur

brottier

Né à La Ferté Saint-Cyr (Loir-et-Cher) le 7 septembre 1876, le père Daniel Brottier est, aujourd’hui encore, une figure légendaire en France et dans le monde : bâtisseur de la cathédrale de Dakkar au Sénégal, célèbre aumônier militaire de la Grande Guerre, bienfaiteur des Orphelins Apprentis d’Auteuil et, surtout, l’inspirateur de l’Union nationale des combattants.

A l’issue de la Grande guerre, le Père Brottier, anime une équipe de combattants qui décide de créer une organisation pour réunir tous ceux qui rentrent du front : c’est l’Union nationale des combattants.

Georges Clemenceau, le parrain

Georges Clemenceau

Georges Clemenceau n’a jamais été adhérent de l’UNC ! Mais ses encouragements et l’aide substantielle qu’il a accordé en 1918 au révérend père Brottier conduisent l’UNC à considérer Georges Clemenceau comme l’un des pères fondateurs de l’association.

Le Général Léon Durand, l’organisateur

Si le révérend père Bottier fut l’inspirateur de l’UNC et Georges Clémenceau le parrain, Le général Léon Durand en fut le principal organisateur. Premier président de l’UNC, il structure l’association, l’organise et contribue grandement à son développement.


L’historique

15 jours après l’Armistice est créée l’Union Nationale des Combattants – UNC, citée dans le Journal Officiel du 11 décembre 1918. Elle est reconnue d’utilité publique par décret du 20 mai 1920. 
Georges Clemenceau et le Révérend père Brottier, deux hommes aussi peu semblables que l’eau et le feu, en sont les fondateurs. Clemenceau remet au premier trésorier de l’UNC la somme de 100 000 francs or, provenant d’un don d’une mère, dont le fils est tombé au combat. 

L’UNC a, d’emblée, vocation à accueillir les anciens combattants mais aussi les veuves et orphelins de guerre.
Aumônier des soldats, le père Brottier donne à l’UNC sa raison d’être en demandant aux Poilus, la paix revenue, de rester “ Unis comme au front ”. C’est lui qui insuffle à l’UNC les fondements spirituels, moraux, civiques et sociaux qui constituent aujourd’hui encore, et parce qu’ils sont toujours vrais, les valeurs de l’UNC. 
Des sections locales et des groupes départementaux se créent rapidement dans toute la France et outre-mer.
Les combattants de 1939-1945, ceux d’Indochine, d’Afrique du Nord, des théâtres d’opérations extérieurs (TOE), les Opex, les anciens du service militaire, tous soldats de la France, se retrouvent au sein de l’UNC dans le même esprit d’entraide et de camaraderie. 

L’UNC est à l’origine de toutes les grandes avancées obtenues en matière de législation combattante, notamment : 
– la création du Titre de reconnaissance de la nation (TRN) et l’accès à la retraite mutualiste dès l’obtention de ce titre,
– l’octroi de la carte du combattant (et de la croix correspondante), aux anciens combattants d’AFN, notamment aux rappelés, satisfaisant à certains critères de séjour.
– la prorogation, au-delà du 2 juillet 1962 des conditions d’octroi de cette carte est encore une décision prise à la suite d’une proposition de l’UNC, comme la création de la barrette “missions extérieures” de la Croix du combattant volontaire, et l’inscription de la mention “AFN 1952-1962” sur les drapeaux et étendards des unités concernées.

L’UNC est fière de son action passée au profit du monde combattant.
Elle est déterminée à poursuivre son combat pour défendre les intérêts matériels et moraux du monde combattant, et pour transmettre aux jeunes générations la mémoire des anciens qui se sont battus pour la défense des valeurs qui ont fait la grandeur et la gloire de la France.